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Joyce Rodi
Divinité grecque
Joyce Rodi


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MessageSujet: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyJeu 21 Déc - 23:55


• Joyce Khará Rodi •

“Qui aime la mort aime la vie.”



Ft. Zendaya
Nom : Ródi (ρόδι), ce nom affiche subtilement mes origines grecques et désigne la grenade, fruit cher à mes yeux.
Prénom(s) : Joyce Khará deux prénoms qui , tout comme mon nom de naissance, symbolisent le bonheur et l'allégresse.
Surnom(s) : Joy par les uns, affectueusement Little goddess ou Little girl par Mr. Anpou ou encore Princess par Hadès, …
Date de naissance :  Il y a tellement longtemps qu'on a fini par oublier. Sur mon passeport mortel il est cependant indiqué 21 mars, jour du printemps.
Age : 23 ans aux yeux des mortels, je suis en réalité bien plus âgée même si les anciens dieux me considèrent comme dans la fleur de l’âge ou comme une enfant.
Nationalité : Mes racines sont ancrées dans un lieu qu’aucune carte ne connaît. Mon passeport parmi les mortels parlera cependant d’anglaise.
lieu de naissance :  Londres pour les mortels, je suis en réalité née sous un ciel radieux dans les jardins de Déméter.
État civil : Je ne porte aucune bague autour de l’annulaire gauche. Dans le monde mortel je suis encore considérée par la loi comme célibataire.
Orientation : J’en ai un très bon sens. Astéria fit preuve d’une grande patience lorsqu’elle m’apprit à reconnaître les étoiles pour me diriger la nuit tandis qu’Hermès m’enseigna comment retrouver mon chemin en pleine forêt.
Métier/occupation :  Assistante en pompes funèbres au Anpou Funeral Parlor. La plupart des personnes qui me connaissent à peine sont bien étonné qu'une fille comme moi, avec une personnalité comme la mienne, puisse travailler dans un tel endroit.


Particularité : Ni vraiment vivante, ni vraiment morte. Je vis entre deux mondes. Je peux marcher parmi les morts sans qu’ils ne détectent ma présence et me portent plus d’attention que ça. Parmi les vivants j’ai également cette étrange capacité à me fondre dans le décor.
Camps : Je ne me mêle pas des affaires des mortels à moins que ce ne soit particulièrement nécessaire et/ou que cela menace les Enfers. En tant que divinité liée à la mort, je suis neutre... en principe. Si on devait vraiment me coller l'étiquette d'un groupe, ce serait celui des Funestes mais il s'agit davantage d'une famille que d'un camp.
Dons personnels :
Nécromancie; En tant que divinité des morts, elle est capable de ranimer des corps inertes qui tombent alors sous son contrôle. Son pouvoir va jusqu'au contrôle de l'esprit de ces défunts, ils ne sont alors plus vraiment maitre de leur corps et esprit mais obéiront aveuglement à ses désirs. Son contrôle s'effectue également sur les morts-vivants qu'elle n'a pas elle-même ranimée à moins qu'ils ne soient sous le contrôle d'une force plus grande (notamment Thanatos ou Hadès). Ce pouvoir lui demande cela dit pas mal d'énergie et s'avère généralement plutôt une solution de dernier recours.

Béatitude; Elle est capable de calmer les esprits autour d'elle, de les apaiser, de les rendre "bienheureux". Il lui suffit d'un regard tendre ou d'un sourire doux (sans forcément que l'autre ne le voit) pour apaiser l'esprit d'un mort-vivant en pleine folie meurtrière. Son pouvoir se retrouve d'ailleurs décuplé sur les morts et morts-vivants ainsi que sur ceux qui sont sur le point de mourir.
Pouvoirs/Capacité(s) :  Immortalité, don de guérison, sens et force supérieurs et capacité de pouvoirs magiques innés.



₪ Anecdotes ₪

• Joyce est une princesse, le genre à avoir une couronne et un grand lit à baldaquin. Son point commun avec les princesses Disney est qu'elle a elle aussi un sidekick animal, la différence étant que le sien fait 10 mètres de haut, possède trois têtes et s'appelle Cerbère. Idéal pour dissuader ses prétendants un peu trop invasifs.
● Si elle n'est pas douée pour la cuisine, la faute à la vie de palace, elle est cela dit passée experte dans le réchauffage de soupe. Elle les réchauffe parfaitement à telle point qu'elles sont souvent bien meilleures que la première fois. Ne lui demandez cela dit pas d'en préparer une du début à la fin, vous risquerez de vous retrouver avec des ingrédients peu convainquant.
● Elle adore l'ASMR, d'autant plus lorsqu'elle peut taquiner les autres en leur susurrant à l'oreille. Lorsqu'elle le fait sérieusement, elle aime le calme que cela procure.
● Son fruit préféré est... roulement de tambour.... le kiwi ! Rien à voir donc avec la grenade tant appréciée par ses parents.
● Elle est la plus jeune des divinités liées à la mort dans les anciennes mythologies. Pour beaucoup d'entre eux elle est considérée comme leur "petite soeur", une divinité à protéger, un petit rayon de soleil. Elle est par ailleurs très proche de Thanatos et d'Anubis.
● Son nom de naissance est Macaria (Macarie, Makaría). Son nom signifie littéralement "bonheur", "béatitude".
● Elle réside pour le moment chez Anpou, un ami et son patron au Anpou Funeral Parlor. Le rez-de-chaussée est l'entreprise de pompes funèbres tandis que les deux étages supérieurs sont la partie habitable.
● Sa fleur favorite est l'anémone blanche à coeur noir. Elle trouve quelque chose de poétique dans la fragilité de cette fleur.
• Elle trouve les mortels fascinants et désespérants à la fois. Certains sont d'avantage l'un que l'autre. Ils sont surprenant de prévisibilité.
● Son autre fleur favorite n'en est pas vraiment une. Elle aime se rendre au cinéma et regarder les films d'un certain acteur au sourire charmeur. Il paraitrait qu'elle réservera avec plaisir une place à côté de son trône en Enfer pour Henry Cavill. Elle espère que ce sera elle qui l'emportera et non Thanatos, ce qui signifiera que sa mort sera douce.
• Elle ne tient pas l'alcool. Avec elle, le premier verre est déjà le verre de trop. Est-ce que ça l'empêche de boire pour autant ? Pas complètement. Elle a l'alcool joyeux la plupart du temps et se retrouve souvent à danser et chanter sur les tables. Le problème c'est qu'elle aime les cocktails sucrés et qu'ils sont bien souvent traitres.
• Avec Hébé elles adorent les musiques de Beyoncé et ont déjà assisté à de nombreux concerts spectaculaires.
• Elle ne sait pas se battre, elle n'en a jamais vraiment eut besoin puisqu'il y a toujours quelqu'un pour sauter avant elle au combat. Durant les grandes batailles elle était surtout la pour ramasser les morts. Elle sait par conséquent quels dieux il vaut mieux ne pas croiser dans l'autre camp (Arès et ses deux fils ont évidemment la palme d'or).
• Elle est cependant très douée pour éviter les coups, résultat de l'observation de nombreuses guerres.
• Avec Anubis, Thanatos et d'autres, ils se disputent la (non-)garde d'un mortel, ancien président américain au teint orangé si bien que pour l'instant cet étrange monsieur est encore en vie.
• Elle sourit pratiquement tout le temps et lorsque ce n'est pas le cas, c'est qu'il est l'heure pour vous de prendre vos jambes à votre cou.
• Il lui arrive de passer par des phases de déprime. Elle possède d'ailleurs une grande peluche de Totoro qu'elle sert contre elle pour un peu de réconfort lorsque ça ne va pas. Elle a une version "poche" de son réconfort en sa peluche de Grogu qu'elle peut plus facilement trimballer lorsqu'elle est en voyage.
• Dans les années 60 elle collectionnait les scoubidous. Elle a reprit dans les années 80 lorsque c'est revenu à la mode.
• Elle est stérile et ne pourra jamais avoir d'enfants, une véritable déception pour sa grand-mère qui est la déesse de la fertilité et qui trouve ici une excuse supplémentaire pour blâmer son père, Hadès.
• Elle ne possède aucun tatouage et n'est pas prête d'en faire un. Si elle trouve ça beau chez les autres (pour peu que ce soit bien fait), elle ne se voit pas en porter un. Avoir un tatouage à vie pour un humain ça va, pour un dieu c'est déjà beaucoup plus long...
• Elle a une grande cicatrice dans son dos, comme la griffe d'une immense créature. Elle refuse d'en donner l'origine.
• Son animal favori est le kiwi, elle trouve cette petite boule de plumes adorable.
• Elle parle de très nombreuses langues : toutes celles connues et celles considérées comme mortes. Elle ne s'en vante pas et préfère le révélé lorsque c'est vraiment utile.
• Elle n'aime pas les films d'horreur, ça lui fout toujours les jetons. Elle a vu bien pire dans sa vie de déesse mais l'ambiance posée par les films d'horreur lui donnent des frissons qu'elle n'apprécie pas forcément.
• Elle adore regarder des tiktoks et trainer sur instagram. Elle apprécie beaucoup moins twitter et ses nombreux haters. Elle préfère regarder du contenu plus bienveillant et n'hésite pas à laisser un coeur d'encouragement sur ce qu'elle estime le mériter (à peu près tout).
• Elle a un petit faible pour les badboy/badgirl au regard de braise mais ce petit faible peut s'envoler aussitôt qu'iels font preuve de violence gratuite. C'est pour elle un redflag et une raison immédiate pour swiper à gauche.
• Elle aime les gentil.le.s garçons/filles mais pas les "nice guy/girl". Qu'iels aillent déverser leur frustration ailleurs.
• Elle préfère les chiens aux chats mais dans l'ensemble, elle aime tous les animaux. Elle a même un petit phasme qui se promène librement dans sa chambre chez Anpou. Il est l'une des raisons pour lesquelles sa chambre et son balcon contiennent autant de plantes.
• Elle dort toujours la fenêtre ouverte que ce soit l'été ou l'hiver. Elle n'est d'ailleurs pas particulièrement sensible au froid.
• Après chaque cérémonie au Funeral Parlor, elle va dormir dans le lit d'Anpou. C'est que malgré les années d'expérience, le deuil la rend toujours aussi triste et mélancolique.
• Elle n'est pas forcément très appréciée des autres divinités, la mort étant souvent synonyme de malheur et son père étant une figure autoritaire et distante de ce qu'il se passe sur l'Olympe. C'est sans doute pour cette raison que les divinités liées à la mort, peut importe leur religion, s'entendent si bien entre elles.
• Elle adore la glace à la menthe avec des pépites de chocolat. La meilleure qu'elle a mangé provient évidemment sans conteste du sud de l'Italie.
• Son premier baiser était un accident. Elle a trébuché et est tombée lèvres à lèvres avec un mort en chemin pour les Champs Elysées. Etant donné qu'elle regrette son premier "vrai" baiser, elle préfère considéré l'accidentel comme son véritable premier.
• Ses pieds refroidissent très vite. Le soir elle a donc toujours les pieds froids au moment d'aller se coucher.
• Son cœur s'arrête parfois de battre de façon aléatoire lors de fortes émotions ou durant son sommeil.
• Elle aime la chaleur de la plage et la vue de l'eau, surtout les nuits sans lune. Cela lui rappel les fleuves aux Enfers.
• Elle a régulièrement des phases de dépression. Elle est du genre mélancolique et parfois inconsolable.
• Elle aime le gout du miel et en met parfois beaucoup trop dans son thé ou son chocolat chaud. Pour beaucoup ça en devient écœurant mais elle ne compte pas abandonner cette habitude pour autant.
• Elle adore pique-niquer sur la plage ou dans l'herbe.



Caractère

"Un souffle chaud dans la nuque"; Macaria est une figure rassurante, un sourire apaisant, un peu de chaleur auprès de ceux qui le demandent gentiment. Elle est solaire, une personnalité qui irradie ceux qui l'entourent, les enveloppe dans une couverture moelleuse en plein hiver. Mais un souffle dans la nuque, lorsqu'il n'est pas désiré peut être synonyme de malheur et de terreur. Il peut vous figer en un clignement d'oeil, vous glacer le sang au plus profond des veines. Pour l'astrologie mortel, Macaria est bélier et mieux ne vaut pas se les mettre à dos.

"Des yeux revolvers"; ils peuvent vous faire fondre en un rien de temps, vous émouvoir et réveiller une nuée de papillons dans votre estomac. De sa mère, Macaria tient la grâce et la délicatesse, le charme inhérent à chaque femme que la Terre puisse porter. Elle est issue d'une lignée de beautés fatales et c'est qui ce dernier mot qui entre en compte lorsque son regard change d'expression. Si ses yeux ont le pouvoir de vous faire tomber amoureux de la mort, ils sont également fait pour vous déstabiliser dans l'autre sens. Un regard de dédain de sa part semble la pire malédiction, un peu de haine au fond des yeux et vous voila damné. Ses yeux peuvent vous faire roi ou vous réduire à néant. Certains diront que cela lui vient de son père sauf que... son regard, joyeux ou sombre elle le tient bien de sa mère et de personne d'autre.

"Bon sang ne saurait mentir"; Princesse Macaria des îles des Bienheureux, première du nom, Déesse de la mort heureuse. Elle est de sang royale, petite fille de sa tante, Déméter, descendante de Rhéa et Gaïa. Princesse des Enfers, elle transpire la noblesse. Loin du cliché véhiculé par les contes et légendes sur les princesses, elle n'est pas du genre à rester seule dans sa tour à attendre le prince charmant. A-t-on seulement besoin d'un prince charmant ? Elle ne vit pas qu'à travers les yeux de ceux qui la regardent. Macaria est certes traité telle la princesse qu'elle est par les autres dieux.déesses des Enfers greco-romains ou des divinités de la mort mais elle n'est pas pour autant une petite créature fragile qu'on se doit de protéger. Ceux qui la défendent le font pour combattre une injustice ou pour lui éviter de se salir elle-même les mains. Ceux qui l'attaquent s'exposent à un funeste destin...

"A fleur de peau"; Douce et sensible comme une fleur, la fille du printemps est du genre empathique. Elle ressent les émotions fois cent et se laisse parfois submerger par elles. Souriante par nature, elle tombe malgré tout régulièrement dans des phases de déprime où l'aide d'un ami, une oreille attentive et des bras réconfortants sont toujours les bienvenus. Ses amis les Morts la connaissent et la comprennent si bien qu'ils sont les rares à pouvoir lui rendre son sourire légendaire. Anubis, Osiris, Hel ou encore Thanatos sont son aide précieuse, sa bouée de sauvetage, sa bande.

"Romance macabre"; L'expression flirter avec la mort prend une toute autre tournure en sa présence. Comme beaucoup d'autres divinités, elle aime la flatterie et les compliments. Se sentir exister est toujours plaisant. Elle tient cela dit de ses parents et chacun d'entre eux savent ce qu'ils valent. Autrement dit, Macaria n'est pas du genre à se laisser berner par les douces paroles d'un individu qui chercherait à abuser de sa confiance. D'un grand romantisme, elle préfèrera cela dit les actes aux paroles. Bien moins méfiante que ses parents, elle se laissera cela dit plus facilement approcher et aborder et donnera sa chance à chacun. Sa confiance brisée ? Il n'y a aucun retour en arrière possible, d'autant plus qu'une Macaria au coeur brisé vous vaudra tout le malheur du monde qui vous tombent dessus sans prévenir et par malheur, s'entend évidemment son entourage... Elle même n'est pas sûre de pouvoir les arrêter une fois qu'ils sont lancés.


₪ Vie IRL ₪ Salut, moi c'est Flo. J'ai connu le forum via la fondatrice et j'ai hâte d'y développer mon personnage.




_________________

dead inside
but still want to brighten up other people's lives


Je vois que beaucoup de gens meurent parce qu'ils estiment que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
J'en vois d'autres, qui se font paradoxalement tuer pour des idées, pour des illusions, qui leurs donnent une raison de vivre.
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir.
KoalaVolant
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Joyce Rodi
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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyJeu 21 Déc - 23:55

• Once upon a time •

" Go to blessedness "




TRIGGER WARNING : Chapitre 1 (grossesse, perversion, tentative d'agression sexuelle, mort, enlèvement); Chapitre 2 (Peur irrationnelle, mort, suicide, dépression); Chapitre 3 (deuil, mort, pompes funèbres);




† “Call no man happy until he is dead.” †


Déméter la secrète. Déesse féconde, la honte la prend à la gorge lorsque son ventre s’arrondi. Zeus, dieu aux multiples conquêtes est le père. Elle se cache alors sur Terre, dans les jardins qu’elle proclame les siens. Nymphes pour compagnes, elle se consacre à sa passion et fonction, celle de la terre.

Déméter est célèbre pour son talent à faire pousser les graines les plus récalcitrantes. Mère de la Terre, elle inonde le sol de son amour, de sa patience et de son excellence. Elle abrite et protège les nymphes qui en font la demande et crée autour d’elle un havre de paix, prospère et sécuritaire. S’il arrive que certains satyres aventureux s’approchent suffisamment des limites pour observer au loin ses protégées, aucun ne se risque à pénétrer ce territoire. Nulle n’en ressort vivant…


Les yeux couleur ambre rivés au loin, les oreilles aux aguets, Il observe avec insistance la danse des jeunes nymphes. Au coin de ses lèvres, un léger filet s’écoule. Il trépigne, s’agite et fini par commettre l’irréparable dans un simple mouvement vers l’avant. Passé le grand chêne, rien ne se passe. Ne serait-ce alors que mensonge ? Le bruit de ses sabots éveille une belle endormie qui, voyant l’hideuse créature approcher, laisse s’échapper du plus profond de sa gorge un cri d’effroi. L’alerte est donnée et le monstrueux satyre n’a déjà plus aucune chance de survie. Il a beau courir à perdre haleine, se cacher au fond d’une grotte, les racines finissent par lui encercler les jambes et les lui tordre comme on tordrait un chiffon. C’est son cri à présent qui retenti au loin, celui d’une douleur incommensurable. Les os broyés, il s’effondre sur la roche froide. L’écho de son souffle saccadé est presque surhumain. Il peine à se redresser lorsqu’il ne sent plus l’étreinte de la Terre sur ses pattes. Il cherche du regard quelque signe de miséricorde mais trouve pour seule réponse deux grands yeux froids luisants dans l’obscurité. Ils s’approchent tandis qu’un vent froid prend le satyre à la gorge, le paralyse. Sa vision se trouble lorsqu’il aperçoit enfin la silhouette de Thanatos, personnification de la mort elle-même. C’est dans un dernier cri de frayeur que le souffle du satyre s’arrête, net. Silence.

De l’autre côté de la frontière, son roi l’attend. Aidôneus a laissé derrière lui son char fait d’os et d’ombre. Leur parcours a été interrompu par l’aura d’une mort imminente. C’est une tout autre aura qui attire bientôt son attention. Une odeur douce et épicée lui caresse le nez. Les clapotis de l’étendue d’eau de l’autre côté du grand amandier attise sa curiosité. Hadès y risque un coup d’œil et aperçoit au loin une créature fabuleuse.

Sa peau est sombre comme la terre, ses yeux doux comme des pétales de rose. Ses cheveux descendent en cascade le long de son cou jusqu’à la naissance de ses reins. Ses éclats de rire cristallins lorsqu’elle s’éclabousse elle-même réveillent au plus profond du roi une boule de chaleur rassurante qui rapidement devient enivrante avant de le brûler de l’intérieur. Cette sensation insoutenable le met en rage. Ses chevaux derrière lui s’agitent et Hadès met fin à cette tentation en y cédant. La pauvre pousse un cri de surprise mais il est déjà trop tard lorsque les nymphes plus loin l’entendent. Coré a tout simplement disparu…


Par la force du destin Coré devient Perséphone, reine des Enfers. Elle y règne aux côtés de son époux, le roi Hadès. Durant quatre mois elle demeure au palais bordant les Champs Elysées et remonte à la surface de la Terre pour les huit autres mois de l’année où elle redevient « la jeune fille » auprès de sa mère. Cette situation, elle s’en accommode avec brio. Elle est une reine dure et inflexible, traité ici-bas sur le même pied d’égalité que son époux. Sur Terre elle est la déesse du printemps, celle qui apporte la joie dans le cœur de Déméter et l’aide à faire fleurir le monde. Coré et Perséphone sont les deux faces d’une même pièce.

Les nymphes qu’elle a connu enfant grandissent. D’autres les rejoignent, le ventre parfois arrondi. Coré connait les premiers pas et les premiers mots de certaines jeunes pousses, elle les voit grandir et s'épanouir et un désir secret enfle dans ses entrailles. Il y a une ombre au tableau, et pas des moindres. Aucune graine ne pousse aux enfers et celle qui cherche à germer au sein même de la déesse du printemps n’y fait pas exception. Perséphone, fille de la déesse de la fécondité, demeure stérile. Son corps est incapable de lui offrir ce que désire son cœur.

Cinq ans passent, cinq années au printemps terne. Ce n’est que lors de sa sixième année dans les jardins verdoyants de Déméter que Coré voit son ventre s’emplir de la pousse qu’elle a tant désiré. Le chagrin fait place à la joie tandis que durant 8 mois elle enfle. Elle retourne aux Enfers persuadée qu’elle y donnera la vie. Le cœur plein d’espoir et la tête pleine de conseils. Mais son état demeure le même durant quatre mois. Elle ne sent plus rien au fond d’elle, plus la moindre secousse, plus le moindre petit coup de pied. L’inquiétude lui donne des sueurs froides. Hypnos veille à ce que ses nuits soient paisibles, les moires cherchent inlassablement des explications mais le cas de Perséphone est sans précédent. C’est finalement Thanatos qui lui donne un début de réponse. Dans son ventre il ne sent ni vraiment la vie, ni vraiment la mort. La petite créature qu’elle abrite est bien là mais son existence elle-même reste un mystère.
- Aucune plante ne pousse aux Enfers…


Le quatrième mois touche à sa fin et vient le temps pour Perséphone de retourner parmi les vivants.
A peine a-t-elle posé le pied sur le sol de sa mère que son ventre la tord de douleur. Coré donne naissance au milieu des fleurs, d’une petite fille qui pousse un éclat de rire plutôt que de pleure. Sa peau encore froide de la mort se réchauffe petit à petit sous le regard bienveillant d’Hélios.

« Ainsi naquit Macaria. »




Anomalie, contre-nature, étrangeté, bizarrerie. On lui trouvent bien des noms. Enfant de malheur, créature de mort et de vie. Macaria est d'avantage à sa place aux Enfers. Là-bas elle est Exception, miracle, prodige, merveille. Les juges voient en elle une jolie créature à préserver. Les jumeaux Thanatos et Hypnos la prennent sous leurs ailes, lui montre les lieux les plus fabuleux des souterrains. L'un s'assure que lors de ses passages sur Terre, aucun mortel ne puisse l'approcher et lui porter atteinte. L'autre veille à lui procurer les plus doux rêves et à garder sa curiosité affutée. Macaria grandit ainsi. Protégée des plus grands, appréciée des plus voraces. Cerbère pour animal de compagnie, les Érinyes pour amies, la princesse est décidément peu commune. Lorsqu'un jour, elle échappe à la surveillance de toute âme vivante et s'aventure dans le pré de l’Asphodèle. Ici peu en réchappe indemne et pourtant... Alors qu'on s'inquiète d'elle, qu'Hadès lui même vient la rechercher, il constate un phénomène pour le moins étrange. Si d'ordinaire les âmes des défunts cherchent à se raccrocher au moindre signe de vie, capables de déchiqueter le corps encore chaud d'un mortel qui s'y risque, Macaria elle s'y balade comme elle le ferait aux jardins de Déméter. Aucune âme ne s'y accroche, aucune âme ne la remarque.

« Fantôme parmi les fantômes, ni morte ni vivante, Macaria l'ombre... »



Lorsque la princesse infernale se rend sur Terre, dans le refuge de sa grand-mère, elle côtoie des âmes bien vivantes cette fois. Les nymphes deviennent ses nourrices, s'assurent qu'elle ne manque de rien. Ici aussi elle est gardée précieusement à l'abris des regards mortels et divins. Seul Hélios est autorisé à poser ses yeux sur la jeune déesse. Comme il l'a vu naître, il la voit grandir. La petite pousse continue son ascension et devient peu à peu une belle fleur. Son corps change et sa grand-mère commence à voir en elle d'avantage de Coré que d'Hadès. Leur relation s'améliore et Déméter prend une place de plus en plus importante dans sa vie. Macaria devient son nouvel espoir, son trésor et son héritière. Si la mère s'est émancipée un quart de l'an auprès du roi des Enfers, Macaria elle pourrait bien devenir sa petite-fille modèle. Ne fais pas ça, souris, dis merci, agis comme ça, ... Macaria semble condamnée à devenir la plante verte de sa grand-mère. Mais Macaria tient de ses deux parents et Hadès est loin d'être docile.

La jeune déesse profite de l'inattention de sa grand-mère pour s'évader des jardins lorsqu'elle lui rend visite. Elle est pleine de rêves et l'un d'eux est de découvrir les contrées mortelles telles que les lui ont contés les morts. Mais une princesse qui a toujours profité de protection rapprochée qui s'aventure seule dans un lieu aussi inconnu et hostile que celui des hommes n'est  pas bon signe...




✞ “You musn’t be afraid of the dark.’
‘I’m not,’ said Shadow. ‘I’m afraid of the people in the dark.” ✞




Le coeur palpitant à toute allure, menaçant de lui sortir de la poitrine. Dos collé sur la paroi froide d'une roche humide, elle se cache. Elle aimerait à nouveau être l'ombre du royaume des morts, celle qu'on ne remarque pas, celle qui passe inaperçu au moins à ses yeux à lui. Elle supplie pour un peu d'aide, espère à tout instant voir sortir des entrailles de la terre la truffe rassurante de son chien adoré. Mais Cerbère est bien loin, probablement occupé à garder l'entrée des Enfers. Elle entend déjà d'ici sa grand-mère.
- Je te l'avais bien dit, on ne peut pas leur faire confiance et à toi non plus... Pauvre petite créature, tu ferais mieux de rester avec moins... à jamais.
Cette voix raisonne dans sa tête jusqu'à ce qu'elle en entende l'écho sur les pierres autour d'elle. Serait-ce réel ? Elle ne l'imagine pas, elle en est sûre. Cette voix elle l'entend bien ! Elle hésite et ose un regard par dessus son abri de fortune. Ce n'est pourtant pas Déméter qu'elle voit. Elle croise le regard qu'elle fuyait. Il lui glace le sang et la fige sur place. La peur la tiraille, ses jambes sont flasques et elle chute sur place. Le sol n'a jamais été aussi proche d'elle qu'à cet instant.

Il continue d'avancer vers elle, un sourire carnassier au coin des lèvres. Elle n'est pas très sûre de ce qu'elle voit, sa silhouette est floue à contre-jour.
- Ne... ne m'approchez pas ! Qui que vous soyez, pas un pas de plus !
Son courage l'étonne elle-même. Ce sont pourtant bien ses mots qui sortent de sa bouche. Le bras tendu, comme s'il suffirait à stopper son poursuivant, elle attend. Figée comme une statue grecque, elle n'a pour elle que l'espoir. Contre toute attente et par le plus grand des miracles, son souhait est pourtant exhaussé. Après des secondes qui lui semblent des heures, il s'abaisse. Elle peut enfin apercevoir son visage. Il est étonnement encore plus effrayant. Elle hoquette de terreur, sent son coeur faire un nouveau bond et s'arrêter net. Un frisson la parcourt tandis qu'il avance un bras vers elle et lui effleure la joue du bout des doigts.
- Souris.
Elle esquisse un sourire crispé par la peur.
- Mieux que ça.
Son instinct de survie lui dicte d'obéir. Elle essaye du mieux qu'elle peut mais n'y parvient que sommairement.


L'expérience de la peur fut sa première expérience du monde extérieur. Il en faut pourtant beaucoup pour effrayer une enfant des Enfers. Mais la peur a ses forces propres, celles de réveiller au plus profond de vous des instincts de survie jusqu'alors insoupçonnés mais également de vous doté de courage. Pour Macaria, la peur est le premier sentiment à lui faire autant battre le coeur et l'occasion de comprendre ce que les morts vivent en rencontrant Thanatos, la mort brutale.



La jeune déesse retournera plusieurs fois à la surface pour découvrir le monde. Elle s'attache peu à peu à ce qu'elle y découvre. Si la peur peut pour certains être un frein, pour la fille d'Hadès elle s'avère être un tremplin. Ce sentiment étrange elle le déteste autant qu'il lui donne des ailes. Au fil du temps et sortie après sortie, les moires lui promettent un destin tout particulier.

Princesse des Enfers prise sous les ailes de la personnification de la mort. Il n'en faut pas plus pour que sa fonction tombe. Déesse des morts, rien que ça ! Si sa mère porte déjà ce titre, le sien est différent. Macaria a pour mission d'aller chercher les morts heureux, ceux tombés glorieusement au combat ou pour qui la mort est une délivrance. Déesse des valeureux et des suicidés, voila sa destinée. Elle est celle qui apporte le dernier souffle de joie.
« Macaria la bienheureuse. »



Le débat est long mais son père a le dernier mot devant Déméter. Elle est autorisée, dans le cadre de sa fonction, à parcourir le monde mortel à sa guise. Elle a grandi et si elle possède la fraicheur de la jeunesse, elle n'est clairement plus une enfant. Elle se rend sur les champs de bataille pour y recueillir le dernier souffle des guerriers, elle y croise d'ailleurs quelques fois la peur précédent le char d'Arès. Si les dieux aiment jouer avec les mortels et prendre position dans leurs querelles, Macaria elle est aussi neutre que la mort elle-même. Elle est pour les humains la dernière présence rassurante. Son sourire apaisant leur promet que tout ira bien à présent. Terminé la souffrance, vous voilà bienheureux. Beaucoup prient son arrivée, leur corps ne pouvant plus supporter la douleur du combat.


Des années à voyager et côtoyer les mortels ça vous change un dieu. Elle est bienveillante et apparait aux yeux de ses protégés comme une véritable aubaine. Les rois ou les pauvres, elle ne fait aucune distinction. Elle se montre où elle doit se montrer et béni ceux qu'elle doit bénir. Si les Grands de ce monde espèrent la rencontrer pour leur dernier sommeil, il est cependant rare que leur mort soit aussi douce qu'ils l'aimeraient. Macaria préfère de toute façon la compagnie des humbles, ceux qui acceptent la mort comme une évidence, une vieille amie et non ceux qui se pensent au dessus des lois même les plus élémentaires. Résister à la mort ? Lui échapper ? Vivre éternellement ? Thanatos est un fin chasseur et nulle homme ne peut lui fausser compagnie, ou presque... mais ceci est une toute autre histoire.



Les années défilent, les décennies se succèdent et la jeune déesse est confronté jour après jour à la triste réalité. Le destin n'est pas toujours des plus cléments, il s'avère même souvent injuste. Combien d'enfants en bas-âge ou de femmes battues n'a-t-elle pas dû emporter ? Les mauvais survivent toujours un peu plus, laissant dans les bras de la mort paisible ceux qui enfin sont délivrés de leur emprise. Si seulement elle pouvait décider elle-même de leur envoyer Thanatos aux trousses, si seulement elle pouvait ordonner à Hypnos de terroriser leurs nuits, si seulement les moires pouvaient couper net leur fil ? Mais elle n'en a pas le droit. Le destin est seul maître de ce qu'il adviendra d'eux. Alors elle se tait, son sourire s'efface légèrement lorsqu'elle vient à la rencontre de ces histoires. Elle fait ce qu'elle fait de mieux, accueillir ces âmes et espérer pour elles un jugement correct. Parfois, lorsqu'elle voit finalement un agresseur emporté dans les Champs du châtiment, un tout autre sourire se dessine au coin de ses lèvres, celui de la justice rendue.

Le destin est également en cela injuste qu'il laisse derrière les défunts des âmes en peine, des familles entières qui pleurent leurs morts à vous en briser le coeur. Cris déchirants, larmes par torrents, le spectacle vous gorge d'émotions qui gonflent dans votre cou et vous bloque la respiration. Macaria lâche parfois une larme devant tant de détresse. Une fois de plus elle aimerait agir autrement, apporter aux vivants soulagement sans devoir attendre la mort mais cela ne relève malheureusement pas de ses compétences. Alors elle n'a d'autres choix qu'être témoin de toute cette peine qui englobe la plus douce mort possible. Certains mortels la maudissent, peu importe qu'elle soit paisible ou non. Thanatos ou Macaria, quelle différence pour ceux qui restent ?


Tristesse, chagrin, questionnement sur le monde qui l'entour. La souriante déesse sombre peu à peu dans un état nouveau. Incompréhension, déception se transforment bientôt en dépression. La vie d'une divinité de la mort est ainsi faite. Vie de mort, il fallait s'en douter.

Macaria est la plus jeune des dieux de ce domaine. Si Thanatos, éternelle présence bienveillante à son égard ne manque jamais de chercher à lui arracher un sourire ou deux, il doit bien se rendre à l'évidence qu'il ne suffit plus. C'est un autre ami fidèle qui lui apportera un peu de rayon de soleil. Hermès, dieux des voyageurs, lui fait découvrir d'autres contrées plus lointaines. C'est au fin fond de l'Egypte qu'elle fait la connaissance de la première divinité issue d'une autre mythologie. Anubis se montre avenant avec elle, lui offre l'hospitalité et voit en elle ce que les autres dieux des morts verront plus tard : une petite soeur. La princesse découvre au fil de ses voyages que le monde des morts est bien plus vaste qu'elle n'aurait jamais pu le soupçonner. Thanatos, Anubis, Ah Puch ou encore Hel deviennent ses alliés, sa nouvelle famille. Les dieux funestes doivent se serrer les coudes. Rejetés par les autres immortels pour leur singularité, craints par les mortels pour d'évidentes raisons, ils ne peuvent compter que sur eux même pour se remonter le moral, se soutenir et se comprendre. Macaria incarne un aspect positif de la mort, il serait dommage que la mort heureuse perde sa principale caractéristique.

« Macaria, princesse des Morts. »




Bien qu'émancipée, Macaria reste la petite princesse de ses parents. Elle entretient avec son père une relation faite de respect et d'admiration. Il est le roi du monde souterrain, son patron mais fait preuve de favoritisme plus qu'évident envers elle. Tout le monde souterrain fait preuve de favoritisme à son égard... Avec Perséphone, c'est une autre histoire. Pendant un temps distantes, elles se sont petit à petit retrouvées l'une l'autre. Loin d'être fusionnelle, leur relation est équilibrée. Déesses des morts, enfants du printemps, elles partagent de nombreux points communs. Perséphone aime lui raconter sa première rencontre avec Hadès et, contrairement aux récits sur leur histoire, elle n'omet pas de lui conter la première fois qu'elle, Coré, l'a vu. Un rajout à l'histoire d'origine qui change toute la donne.
Alors jeune femme prisonnière des jardins de sa mère, c'est Coré elle même qui a aperçu le dieu en premier et non l'inverse. Ce n'était pas la première fois qu'il se rendait aux alentours des jardins et ce n'était surement pas la première fois que Coré s'aventurait si loin du regard de sa mère... Coup de foudre, lubie de jeune femme dans la fleur de l'âge, simple crush ? Appelez ça comme vous voudrez. Le fait est que c'est l'esprit déterminé de la jeune déesse qui l'avait poussé à jouer un tour au dieu des morts. Une nymphe et un satyre pour distraire la mort et la fécondité et à elle le champs libre pour approcher des frontières du refuge. Cette histoire de lutte de séduction, de manipulation et de pouvoir du genre féminin, Perséphone aime le raconter à sa fille, lui rappeler que les déesses, aussi mineures soient-elles dans la hiérarchie et en matière de dons valent bien plus que le plus grand des dieux. Les moires, les érinyes, Perséphone, Hécate, Nyx et maintenant Macaria, femmes de pouvoir des Enfers.


Entourée des meilleurs, l'existence ensevelie d'amour, Macaria retrouve doucement le sourire. Ses phases de déprime profonde reviendront par petit à-coups la rappeler à l'ordre mais elle sait qu'elle peut compter sur ses proches, qu'ils soient de sang ou non, pour la maintenir à flot. A plusieurs ont est toujours plus fort parait-il.



☥ “Death is not a debate. How many do you think have come before you, all with promises and threats and offers of glory, gold, and love? Who are you to misguide me from my duty? You are but a man, not even one I should remember. You will go into the darkness and I will forget ever having met you.” ☥

Couronnes de fleurs, musique douce et mélancolique, veuve au visage en larme. Une cérémonie de plus ou de moins ne devrait pas tant les atteindre que ça mais l'émotion est toujours aussi envahissante. Macaria observe la scène de loin, attendant les instructions d'Anubis pour passer à la suite de la cérémonie. C'est à présent son quotidien depuis un mois déjà. La déesse de la mort heureuse console les survivants. Formules toutes faites, sourire doux de circonstance, mouchoir tendu. Elle en voit passer des visages tristes et perdus ici, aux pompes funèbres d'Anpou.

Les émotions ça vous dévore, ça vous pompe votre énergie et vous en ressortez épuisé. Si elle n'est pas en proie à la même tristesse que les visiteurs, Macaria a l'empathie pour malédiction. Elle ne peut s'empêcher de partager la peine des autres. Les émotions remplissant la bâtisse l'atteignent aussi, la forçant à prendre sur elle le temps des cérémonies. Elle se contentait d'amener les morts bienheureux aux Enfers, ce qu'il se passe chez les mortels après ça ne l'a jamais vraiment concerné et pourtant, la voilà à devoir gérer cette partie, par choix. Alors le soir, lorsque les lieux sont vides et que seuls les craquements du bois se font entendre dans ce silence pesant, elle part rejoindre la chambre de son ami, blottir ses pieds froids contre ceux d'Anpou et chercher un peu de réconfort dans la chaleur d'un autre divin.


San Francisco est un lieu bien étrange et ce qui l'a amené jusqu'ici reste un mystère. Une mort imminente, un besoin d'être auprès de son ami le plus proche ou simplement l'attrait du surnaturel pour le surnaturel ? Le fait est qu'elle se mélange aux mortels pour un temps du moins. Si elle interagit avec eux, elle évite cela dit de se mêler de leurs affaires et de changer leur destin.


Longs cheveux bouclés le plus souvent détachés, sourire toujours présent au coin des lèvres, la jeune déesse aborde son apparence à l'exception près qu'elle parait humaine. Elle prend garde à ce que sa poitrine batte constamment. Lorsqu'elle dort il lui arrive que son coeur s'arrête mais par chance il n'y a jamais grand monde pour s'en rendre compte. Auprès des humains qu'elle côtoie à présent elle est Joyce Rodi, une jeune femme venue s'installer en ville. Elle loge à l'étage supérieur de l'agence de pompes funèbres et profite de ses journées libre pour se promener dans les rues de la ville, faire les magasins et planter ses orteils dans le sable sur la plage.

Il n'est pas rare de l'apercevoir jouer aux échecs dans le parc avec des personnes âgées ou de rendre visite bénévolement dans les maisons de retraites ou en soin palliatif. Certaines personnes qui perdent la mémoire la prennent pour leur fille. Dans ces moments là, Joyce se contente de leur sourire et de partager un moment heureux avec eux. Elle sait combien ces moments sont précieux et entendre leurs rires vaut tout l'or du monde.




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Je vois que beaucoup de gens meurent parce qu'ils estiment que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
J'en vois d'autres, qui se font paradoxalement tuer pour des idées, pour des illusions, qui leurs donnent une raison de vivre.
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir.
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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyJeu 21 Déc - 23:58

rebienvenue dans cette nouvelle version du forum ^^ tu sais où nous trouver en cas de question et courage pour ta fiche ^^
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Kai Lawson
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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyVen 22 Déc - 0:05

Rebienvenue par ici ^^
Courage pour la fifiche ♥
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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyVen 22 Déc - 0:09

Merci à vous !! Very Happy

Ca ne devrait pas trop tarder pour ma fiche, je reprends la même en adaptant ce qu'il faut adapter pour le nouveau contexte 702389889

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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyVen 22 Déc - 1:02

• Félicitation ! •



Ah c'est toujours un plaisir de lire ta fiche ^^ Il se peut que je vienne te voir pour un petit lien ^^




Bravo à toi ! Te voilà maintenant validé ^^ ! Mais attends, ce n'est pas complétement fini ! Ah ben non. Tu as encore quelques petites choses à faire et après, promis, tu pourras aller t'amuser avec les autres ! C'est pas grand chose. Juste aller recenser ton avatar ici (ça serait dommage qu'un futur joueur se rapplique avec la même tête que toi hein ?).

Pour les sorciers, vous devez vous recenser par ici. C'est pour votre second don personnel (celui qui n'est pas élémentaire) !

Ensuite, pour les demandes de lieux, c'est de ce côté-ci. Le recensement de ton métier, c'est là-bas. Ah oui, pour les points, c'est par ici. De ce côté-là, tu trouveras pour te créer des liens, tenir à jour tes rp, ton journal intime et même pour les réseaux sociaux.

Allez bon amusement ^^




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MessageSujet: Re: Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.”   Joyce Rodi ♥ “Qui aime la mort aime la vie.” EmptyVen 22 Déc - 1:48

Merci Razz

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